Quelle contraception choisir ?

Hommes et femmes font fréquemment face à des problèmes de sexualité, dont les grossesses non désirées. L’un des enjeux de la vie à deux est donc d’entretenir des relations sexuelles suffisamment protégées pour éviter ces naissances. Heureusement, plusieurs moyens de contraception permettent aujourd’hui d’atteindre cet objectif, en agissant sur un stade de procréation entre l’ovulation, la fécondation et la nidation. Mais, avant de choisir une contraception, il est impérieux d’appréhender quelques-unes.

La pilule contraceptive

choisir contraceptionParmi les méthodes hormonales, la pilule est la plus répandue et est conçue sous deux formes : l’une combine œstrogènes et progestérones, l’autre n’est que progestative. Outre son action contraceptive, elle permet également de lutter contre l’acné, de traiter les troubles hormonaux ou de mettre au repos, les ovaires contenant des kystes. Toutefois, la pilule expose l’organisme aux accidents artériels et aux thromboembolies veineuses, surtout chez les fumeuses, les obèses ou les diabétiques. Seule contrainte : il ne faut pas oublier de la prendre.

 

Le stérilet ou système intra-utérin

Le Système Intra-Utérin (SIU) est un dispositif qui émet régulièrement, des doses de progestatif dans l’utérus de la femme. Offrant une protection de 3 à 5 ans, cette durée peut être réduite à 6 mois ou 1 an, selon la volonté de la patiente. À moins d’avoir des fibromes ou un utérus difforme, cette dernière peut se faire poser cet appareil. Mais, il peut provoquer un écoulement sanguin en dehors des règles ou une aménorrhée.

L’implant

Petit bâtonnet intervenant sous la peau pendant 3 ans, l’implant est moins productif en présence d’autres médicaments. De même, il cause l’irrégularité des menstrues, une prise de poids ou un déséquilibre émotionnel. Quant à l’injection, elle assure une protection trimestrielle grâce à une hormone progestative de synthèse. Elle est conseillée à celles qui ne supportent pas les contraceptifs combinés ou qui souffrent de règles douloureuses et/ou abondantes, sauf en cas de contre-indications. Mais, outre les inconvénients secondaires liés aux contraceptifs hormonaux, l’injection retarde de 9 mois, la survenue d’une grossesse et expose la femme à l’ostéoporose.

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La contraception mécanique

pose-steriletCette catégorie regroupe les contraceptifs « barrière » qui empêchent la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule. À ce niveau, il faut citer les préservatifs masculin et féminin, qui protègent également contre les IST. Si tous deux peuvent être achetés sans prescription, le condom féminin est plus résistant et n’oblige pas au retrait immédiat après le coït, mais reste coûteux et difficile à poser. Par ailleurs, il est conseillé d’utiliser le spermicide avec le préservatif masculin pour de meilleurs résultats. Le stérilet en cuivre est un contraceptif d’urgence et sans hormones, qui ne préserve pas contre les IST. Agissant dès la pose et pour 3 à 10 ans, il expose les femmes aux menstrues abondantes et/ou douloureuses, aux risques d’expulsion et de perforation de l’utérus.

 

La contraception par stérilisation

Pour des raisons propres au patient, celui-ci peut décider de sectionner les canaux déférents menant des testicules vers le pénis : c’est la vasectomie. Difficilement réversible et sans effets sur le cycle hormonal, le désir ou l’érection, la vasectomie n’est efficace qu’après 3 mois. La possibilité existe également pour la femme : la ligature des trompes. Similaire à celle appliquée aux hommes, seule l’obstruction des trompes via la méthode Essure à la seconde phase est complètement irréversible.

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