La diversité du monde fait sa beauté : c’est indéniable ! Et, si tous les adultes sont différents, il en est de même pour les plus petits. Les uns naissent « normaux », et les autres, surdoués. En effet, les réactions de ces derniers ne sont pas celles des enfants de leur âge, et beaucoup de parents s’intriguent.
Les premiers signes
Certains signes doivent alerter les proches. Ainsi, s’il est surdoué, l’enfant aura une grande facilité et sa curiosité sera supérieure à la normale. Très tôt, les questions existentielles n’auront plus de secrets pour lui, il marchera vite et s’exprimera couramment. Par exemple, ce gosse pourra résoudre des équations non encore abordées à l’école. D’ailleurs, il n’y sera pas à l’aise, car il aura le sentiment de ne rien y découvrir.
Toutefois, même hyperdoué, un enfant demeure un enfant. C’est-à-dire que sa sensibilité sera toujours importante et ses comportements paraîtront puérils. Cette dichotomie peut inquiéter, mais il n’y a pas de quoi : la douance concerne environ 2 % de la population infantile. Il suffit de confirmer les doutes, en se rapprochant d’un psychologue compétent. Celui-ci évaluera le Quotient Intellectuel (QI) de l’enfant grâce aux tests du docteur Wechsler.
L’accompagnement du petit « génie »
Cette étape est déterminante dans la vie de l’enfant doué. A cet effet, il ne faut surtout pas le traiter différemment. Un tel enfant sait qu’il n’est pas au même niveau que ses camarades et cela le gène déjà. Vouloir le choyer davantage ou le surprotéger ne lui ferait donc aucun bien. Cela dit, il ne réussira pas forcément dans ses études ; il est préférable de susciter son intérêt en lui faisant connaître ses passions à travers les activités parascolaires. Ne perdez jamais de vue que le mieux à faire pour assister un enfant surdoué, c’est de le laisser vivre normalement.